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Jeudi 01 janvier

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octobre

novembre

D'ici, le monde paraît presque paisible. Nos sensations ne sont souvent que des visions allongées n'importe où, n'importe comment. Aujourd'hui, parler, parler, parler... des hommes d'hier, des filles d'aujourd'hui, la magie du couple, les Himalayas, le Kilimanjaro, les prénoms féminins dont personne ne sait rien, , la folie des grandeurs, les coquillages de Paul, le manège de Pierre, Bogart et Bacall, nous n'avons pas parlé de Jesse James, mais de Bonnie Parker et de Clyde Barrow, de nuages, des villages dans l'ombre, des villes lumières, des Pays que l'on aime, de Monk, de Frank, de Charlie, de John, de Mozart...et de Joey aussi...du dernier livre d'un ami peintre, des dernières photographies d'un ami photographe, d'ours, de clowns...du...tapuscrit maudit de Boris, Boris Pasternak et du docteur Jivago, des préoccupations d'une époque, de la sage folie de Robinson, de l'odeur de l'herbe coupée, de bonheur et de sexe...de la généreuse beauté de ton balconnet...de Chaplin, de Keaton, toi tu préfères Charlot, moi je préfère Buster... mais j'aime aussi charlot, de l'enfance... de ces putains d'Américains qui n'ont toujours pas signés les accords de Kyoto... le ciel finira par leur tomber sur la tête... et de tout un tas d'histoires dont la plus belle parlait je crois, d'une girafe perdue au milieu du cimetière des éléphants...

Puis... tu voulais danser sur un slow, alors j'ai mis un slow : " Cosmic Dancer " T.Rex

" I was dancing when i was twelve... I was dancing when i was aaaahh...i danced myself right out the womb... is it strange to dance to soon.... I dance myself right out the womb .... I dance myself when i was eight... is it strange to dance so late... I dance myself into the tomb Is it strange to dance to soon... Is it wrong to understand... The fear that dwells inside a man What's it like to be a loon... i liken it to a balloon..."

Sur cette musique douce et complice, un instant j'ai pu tout oublier... Je me suis réveillé au bord d'un fleuve tranquille comme un paradoxe temporel... Heureux finalement que l'année soit passée. Une année agréable malgré tout... qui m'a fait découvrir, que la félicité, présente ou à venir, ressemble à ces miroirs posés sur l'aquarium, là juste devant mon nez... immobiles et qui tournent pourtant au milieu d'un tout, au milieu de nulle part... à la verticale de nos pensées, en proie à nos espoirs, portés par les courants. Douces Pensées d'espoir, que l'on ne peut jamais suivre jusqu'au bout, et qui parfois viennent troubler les miroirs posés ici et là, au milieu de nulle part, au milieu d'un tout.

Un vent sacré décollera ce soir de la mer des Sargasses, survolant nos grâces, nos disgrâces il se foutra de nous. Si, pour une fois j'essaie de suivre ma pensée jusqu'au bout, je me vois à l'horizontale entouré de questions qui s'envolent et tournent, tournent au milieu d'un tout, puis, ricochent à la verticale d'un fleuve à l'étale, là juste devant mon nez.

Je me fous finalement que l'année soit passée...

Je suis juste un peu déçu de constater, qu'il n'y a plus de neige le premier jour de janvier. (à part bien sûr pour ceux qui trouvent toujours moyen de s'en foutre plein le nez.

Je reste confronté à la volatilité de la félicité.

L'essentiel est insensible aux ordonnances, pour toujours et à jamais, mais je te souhaite tout de même une année... agréable, aux couleurs...

acidulées.

 

Que penses tu voir ici...?