Les deux personnages de ce dessin, paraissent à première vue de taille et d'expression différente... et bien il n'en est rien, que nenni !... Amusez vous à les mesurer, vous aurez la preuve qu'ils sont de taille identique.
Il s'agit des deux même personnages posés l'un derrière l'autre sur un dessin en perspective. La plupart d'entre nous voient dans ce dessin la représentation d'un couloir dans lequel un personnage en poursuit un autre, l'un semble effrayant et l'autre effrayé. Nous n'imaginons pas instantanément qu'ils puissent tous les deux fuir un incendie ou un dragon furieux d'avoir été dérangé par deux jumeaux aux allures de yeti... non ?...
Et bien voilà comment nous synthétisons une information visuelle d'une manière fausse. En d'autres termes, l¡information qu'analyse notre cerveau, n'est pas celle qui s'imprime sur la rétine. Notre vision est donc, une combinaison de facteurs subjectifs et objectifs dont nous ne connaissons pas encore les proportions.
De cette constatation, découle ou devrait découler, la relativité de ce que nous percevons du monde.
Il nous est IMPOSSIBLE, strictement impossible, de nous soustraire à la subjectivité de notre vision.
Cela ouvre des perspectives de discussions infinies car, par exemple, nous ne pouvons donc pas dire: -" J'ai été témoin de... "
_" Professeur, vous êtes en train de nous dire que ce que nous voyons n'est pas la réalité ?
- Ce que nous voyons est une réalité subjective, et il nous faut en être conscient."
Je suis
rentré à la maison content, qu'un grand scientifique, spécialiste
de la vision, me confirme à haute et intelligible voix ce que depuis
très longtemps... je pensais tout bas.
Je ne sais pas ce que j'ai mais en ce moment, j'ai un petit peu mal aux yeux...pas
vous ?
Voici l'illusion de Sheppard.