J'ai pu lire cette semaine dans différents journaux, que
" le diamant noir ", Leonidas Da Silva, paix à son âme, ancêtre de Pelé, et premier grand attaquant brésilien, est " l'inventeur " de
" la bicyclette "...
Je me suis donc demandé, fidèle à ma logique, pourquoi dans toute l'Amérique du Sud, et en Espagne, on appelle cette figure
" la chilienne "
En fait, et je suis désolé pour Leonidas Da Silva, paix à son âme, mais il n'est pas plus
" l'inventeur " de
" la bicyclette "
que moi je suis " l'inventeur " des guillemets !
" Les journalistes " ne savent plus vraiment ce qu'ils font et ne vérifient même plus l'information... personnellement même si j'le souligne, j'm'en fous... cela me fait juste comprendre un peu mieux pourquoi le monde va si mal.
Bref, la question était :
Mais qui est donc l'inventeur de " la bicyclette " et faut t-il l'appeler
" la bicyclette "
ou
" la chilienne "
?
Eduardo Galeano m' offre la réponse à ma question :
" - C'est Ramón Unzaga qui inventa ce tir, sur le terrain du port chilien de Tacahuano. Le corps en l'air, dos parallèle au sol (et si possible au but c'est plus joli, et beaucoup plus efficace aussi), les jambes propulsent le ballon vers l'arrière, dans " un ciseau "... soudain.
Mais, cette acrobatie ne fut appelée
" la chilienne "
que quelques années plus tard, lors d'une tournée du club Chilien Colo-Colo en Europe, au cours de laquelle l'avant centre David Arellano l' exiba dans les stades d' Espagne. Les journalistes Espagnols saluèrent la splendeur de cette cabriole inconnue, venue du bout du monde et la baptisèrent de cette façon, tout simplement parce qu'elle venait du Chili, comme les fraises, le pisco, les intras et les extras terrestres et... et... et et et la cueca, danse nationale de ce pays mais ça c'est une autre histoire...
Après plusieurs de ces buts volants, Arellano mourut dos au but, cette année là, sur le terrain de Valladolid, d'un choc fatal avec un arrière."
en plus c'est nul comme nom la bicyclette... non ?
pourquoi pas la bleue ou la mobylette ?