Je suis un passeur d'images, un scribouillard dextrovolubile qui vous sert le tout en vrac et sans reserve comme dans ses rêves naïfs.
Je ne comprends pas toujours ce que je lis... je ne relis pas toujours ce que je dis... j'essaye pourtant de comprendre ce que j'écris... alors, je relis... je relis... je relis...
et je me dis que tu te dis :
tu es un passeur d'images, un scribouillard dextrovolubile qui me sert le tout en vrac et sans reserve comme dans ses rêves naïfs.
Tu ne comprends pas toujours ce que Tu lis... tu ne relis pas toujours ce que je te dis... tu essaye pourtant de comprendre ce que j'écris... alors, tu relis... tu relis... tu relis...
et tu te dis :
C'est passeur d'images, un scribouillard dextrovolubile qui me sert le tout en vrac et sans reserve comme dans ses rêves naïfs.
Il dit qu'il ne comprend pas toujours ce qu'il lit... qu'il ne relit pas toujours ce qu'il dit... il dit qu'il essaye pourtant de comprendre ce qu'il écrit... et qu'il se relit... se relit...
se relit...
et, il doit se dire que
puisqu'on lit ce qu'il écrit, nous sommes aussi des passeurs d'images, des scribouillards dextrovolubiles qui apprécions sans reserve le vrac de nos rêves naïfs.
que nous ne comprenons pas toujours ce qu'on lit... que nous ne relisons pas toujours ce qu'il dit... que nous essayons pourtant de comprendre ce qu'il écrit... et que nous relisons... relisons... relisons...
il doit se dire au fond de lui :
Au fond, vous êtes comme moi, des passeurs d'images, des scribouillards dextrovolubiles.
Explication :
Je voulais juste te changer les idées, et te dire que les intuitions du ciel sont aussi dextrovolubiles que des clins d'oeil d'Amazones derrière des paravents... qu'il n'y a rien de plus beau que ce qui nous résiste, et que...
je ne me souviens plus de ce que j'ai fait de mes clefs.