des sons en B... en D... en T... des mots en rafales, qui canardent les mots nonchalants, qui eux glissent, glissent et se perdent en ricochant... des mots qui persévèrent, admirables z'en bouche, mots sans équivalents, qui s'envolent et résonnent sur des lettres invisibles affleurantes au rythme d'une respiration qui mise sur l'épure et l'amplification d'une question suspendue au-dessus d'un silence noyé dans une suite de mots qui usent, et
qui te...
qui me...
qui le...
qui nous
déboussolent !
... quinoo déboosol !
" Coucou ! coucou !..."
Une image m'appelle... je la vois perdue dans le flot fantasque des bavardages humains... elle se détache, prend sa couleur et flotte, elle n'est déjà plus là... peut être même, n'est-elle déjà plus... flux et reflux des sentiments humains.
SCHLLLONG...duuug duggg duggg !! schpoing ! Un rebond m'emporte !... et, le récit s'installe enfin dans un désordre nonchalant.
J'écris :
Les déesses voyagent sur les ailes des zéphyrs, légères comme des météores, désespérées comme des pensées isolées, absurdes comme un mouvement d'orteil.
Difficile pour un météore de s'orienter dans une nuit sans lune ?...
AAAtttcchooooom !.....
Encore,... une autre nuit sans lune... qu'il me faudra supporter...
-" Un mystérieux galet ricoche et carambole sur la gadoue des paroles que j'ai bues. Eternelles paroles maquillées en syllabes plus ou moins articulées...