Dieu est mort c’est un scandale !
On ne pourra pas tout remettre à plat.
Comme les cultures sont fragiles face aux paroles d’evangile.
J’entrevois à l’horizon le mouvement constant d’un comportement rhizomatique globalement hystérique qui s’organise en direction d’un objet virtuel mélodique pas encore constitué.
La mélodie disait ma tante Pénélope c’est pour les PD,je n’ai jamais voulu la contredire sur le sujet ( je n’avais pas les couilles) et c’est sans doute pourquoi je préfère à la mélodie, la perspective émancipatrice d’une idée, une sensation dessinée par une suite d’accords relevant en terme d’énergie de la philosophie du conflit.Nous vivons dans une sorte d’extase chaotique d’effets technologiques qui révèle la saturation de l’ionosphère et refoule dans les désert de la conscience, la désobéissance, le visuel l’audible et la déconfiture, nous rendant peu à peu trop sensibles aux expédients, aux défaillances, à l’enflure qui abonde hélas refoulant dans les barbelés l’étincelle militante et la témérité.
Quand je suis près de vous comme ça c’est fou ce que je me sens lucide. Il y a autour de nous des joggeurs qui jog en écoutant Benabar ou la biographie musicale d’Yves Saint Laurent par Alain Chamfort ou Emanuelle Segnier en duo avec Iggy. J’ai conscience que nous ne pourront plus tirer ce monde vers le haut, vers la perfection. Je suis accablé par la bêtise de certains de mes contemporain, trop de satellites en orbite autour du rien.
On commence à se demander si l’on sortira un matin vivant du souterrain pour célébrer ce qui n’est plus. Au-delà du seuil de l’intenable, il y a la patience sans désir réelle, dense jusqu’au délire, jusqu’au mirage. Trop de confusion relatives à tant de rêves trop tôt stoppés.
L’image et la musique sont la représentation de la virtualité qui les provoque.